Par principe, c’est la devise « Aussi peu que possible, autant que nécessaire » qui fait foi dans l’agriculture suisse. En outre, les familles paysannes n’ont aucun intérêt à inquiéter les consommateurs à cause de résidus sur les produits ou à polluer l’environnement et les eaux.

Pour remplir les prestations écologiques requises (PER) et, ainsi, satisfaire aux conditions d’octroi des paiements directs, les exploitations agricoles suisses doivent présenter un bilan de fumure équilibré et des cycles d’éléments nutritifs les plus fermés possibles.

Les engrais de ferme comprennent le fumier et le lisier des animaux de rente agricoles détenus dans les fermes. Le fumier se compose des excréments des animaux et de la litière usagée des animaux, comme la paille ou la sciure.

La sélection végétale constitue la clé de voûte d’une agriculture prospère. Le contenu de nos assiettes provient presque toujours de variétés végétales qui ont été, d’une manière ou d’une autre, croisées et choisies, autrement dit, sélectionnées au préalable.

Derrière ces trois formulations se cache trois fois plus ou moins la même chose, mais selon l'organisation, c'est telle ou telle formulation qui est utilisée. Avec ces procédés, citons par exemple Crispr/Cas9, il est possible d'intervenir sur le patrimoine génétique des plantes ou des animaux de manière beaucoup plus précise qu'auparavant.

Un moratoire sur le génie génétique est en vigueur en Suisse depuis 2005. Depuis, il a été prolongé à trois reprises, la dernière fois en 2017, le Parlement s'est prononcé en faveur d'une prolongation sur proposition du Conseil fédéral.