Les métiers dans l’agriculture sont très variés. Un travail aux facettes multiples dans et avec la nature, avec des animaux, des machines et des produits naturels : voilà en quoi se distinguent le champ professionnel de l’agriculture et ses métiers. Les apprentissages d’agriculteur/agricultrice, d’aviculteur/avicultrice, de maraîcher/maraîchère, de viticulteur/viticultrice, de caviste et d’agropraticien/agropraticienne offrent une formation large et solide, aux perspectives d’avenir intéressantes.
L’augmentation du nombre d’apprentis dans le champ professionnel de l’agriculture se poursuit. En 2018-2019, ce nombre est de 5,2 % supérieur à la moyenne mesurée au cours des sept dernières années. Il s’agit de la deuxième valeur la plus importante après celle de 2017-2018 depuis l’introduction de la nouvelle ordonnance sur la formation en 2009.
Formation professionnelle supérieure et hautes écoles
Après la formation professionnelle initiale, le domaine de l’agriculture offre de nombreux débouchés. En veillant à leur formation continue, p. ex. en passant un examen professionnel ou de maîtrise, les professionnels peuvent compléter les connaissances acquises pendant leur formation initiale avec un savoir-faire sur l’économie d’entreprise et des compétences entrepreneuriales. L’apprentissage tout au long de la vie fait aussi partie intégrante du champ professionnel de l’agriculture et de ses métiers. Il existe un choix de diverses formations continues et de parcours professionnels intéressants dans le secteur agricole, par exemple dans la vulgarisation, la formation, la planification, la vente, le marketing, la transformation ou la direction d’entreprise. Une formation est aussi possible dans le cadre d’études HES ou universitaires.
Des spécialistes recherchés
Des personnes qualifiées dans le champ professionnel de l’agriculture sont très prisées, que ce soit pour la reprise d’une exploitation ou dans les domaines en amont et en aval de la production. Le secteur agricole, l’environnement dans lequel il s’inscrit et, par conséquent, les exigences requises des futurs exploitants et spécialistes se trouvent dans une phase de mutation de grande ampleur. Il s’agit de reconnaître et d’intégrer ces évolutions le plus tôt possible dans la formation professionnelle. La branche et les partenaires du domaine de la formation doivent se mobiliser pour qu’un nombre suffisant de professionnels qualifiés, dotés des compétences correspondantes soient formés à l’avenir également. Il ne faut pas se laisser éblouir par la tendance à la hausse que connaît le nombre d’apprentis : la disponibilité de professionnels bien qualifiés et dotés des compétences correspondantes reste un défi majeur