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En direct de l‘USP n°35 (26.08. – 30.08.2019)

Note de la semaine

La série de rapports unilatéraux et tape-à-l’oeil concernant les produits phytosanitaires ne semble pas devoir s‘ar-rêter. Ceci rend la campagne d’information « Nous protégeons ce que nous aimons » d’autant plus nécessaire. Dans ce cadre-là, la page Facebook « Agriculture durable » continue sa croissance et viens de dépasser les 1'900 abonnés. Le cap symbolique des 2'000 devrait donc bientôt être atteint.


 

Rencontre des organisations membres

La Conférence des directions opérationnelles (COD) des membres de l’USP s’est réunie à Einsiedeln (SZ) afin d’échanger sur différentes thématiques. Elle a notamment effectué différents ateliers sur les mesures renforçant la biodiversité ainsi que les opportunités et les problèmes liés aux projets de protection des ressources. Par ail-leurs, un état des lieux de la PA 2022+, de la LAT II ainsi que de la campagne d’information « Nous protégeons ce que nous aimons » a eu lieu.


Engagement en faveur d’un environnement propre

Lors de cette rencontre des organisations membres, la problématique des déchets sauvages a été traitée. L’USP continuera à mettre à disposition différents éléments de sensibilisation (Tableaux, papillons, éléments d’exposi-tion). La participation aux traditionnels Clean-up-Days, tout comme d’autres activités possibles, sont en revanche laissées à l’appréciation de chaque canton. Enfin, il n’est pas prévu de nouvelles mesures politiques, notamment car différents cantons ont dorénavant introduit des amendes. Dans le même ordre d’idées, l’introduction d’une consigne voire l’interdiction de certains contenants, avant tout les cannettes en alu, ne sont pas soutenues par les organisations agricoles. L’USP étudie encore comment sensibiliser les écoles et le personnel enseignant mais rap-pelle que, pour la crédibilité du message, les familles paysannes se doivent d’être elles-mêmes exemplaires.


Statistique de la semaine

Selon l’Administration fédérale des douanes, la Suisse a importé en 2018 77‘042 tonnes de viande et de sous-produits d’abattage. Ces quelques 9 kilogrammes par habitant se répartissent entre 50,8 % de volailles, 27,1 % de viande de boeuf, 7,6 % de viande ovine et 8,8 % d’autres viandes. La provenance était pour 63,3 % l’Union euro-péenne, 27,1 % les pays du Mercosur, 6,8 % l’Australie et la Nouvelle-Zélande et seulement pour 2,8 % le reste du monde.