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Commentaires du marché

Commentaire de marché
Fourrages grossiers : une analyse de la tendance à travers les prix indicatifs

27.11.23 | La saison dernière, les conditions météorologiques difficiles ont eu des répercussions considérables sur la quantité et la qualité des fourrages grossiers et de la paille. Sur le marché bio et à l’approche de la hausse des prix due au nouveau péage autoroutier pour les poids lourds en Allemagne, la situation reste intéressante.

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Commentaire de marché Le prix des fleurs prend lui aussi l’ascenseur

25.04.22 | C’est un mécanisme désormais bien connu : la guerre fait grimper le prix des agents de production. Or, si ce prix augmente, il en est forcément de même pour celui des produits agricoles, par exemple des fleurs en self-cueillette.

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Commentaire de marché Rapport sur le marché du foin, de la paille et des produits secs

22.06.21 | En ouverture de l’assemblée d’été de l’Association suisse des négociants en fourrages (ASNF), le président, Fabian Gut, a déclaré que le printemps humide et frais de cette année avait eu des répercussions sur le marché du foin. Les réserves de foin se sont épuisées en raison des basses températures enregistrées jusqu’en mai. « Les granges se sont vidées, mais il faut aussi en voir le bon côté : nous pouvons à nouveau les remplir à présent », a ajouté Fabian Gut. La qualité du foin est jugée satisfaisante jusqu’ici.

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Commentaire de marché « Nous sommes reconnaissants et heureux »

18.09.20 | « L’an 2020 aura fait le bonheur de tous les producteurs porcins, et il faut que les choses restent ainsi » : tel est le bilan que tire des sept premiers mois de l’année Adrian Schütz, directeur adjoint de Suisseporcs. L’effondrement que les prix connaissent chaque année en août n’a pas eu lieu cette fois-ci. Ayant baissé pendant plusieurs années, la consommation s’est stabilisée.

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Commentaire de marché Le prix du foin demeure stable

13.12.19 | L’Association suisse des négociants en fourrage (ASNF) a maintenu le prix du foin séché départ ferme entre 29 et 32 fr. les 100 kg. À l’occasion de la discussion sur la situation commerciale actuelle, le marché du foin a été jugé calme, l’approvisionnement en fourrages grossiers bon, et la récolte 2019 de foin et de regain très bonne au niveau tant de la qualité que de la quantité. Les négociants en fourrage estiment aussi que nombre de grandes balles de maïs, de pulpes de betteraves sucrières et d’herbe d’ensilage sont disponibles, et que l’offre est suffisamment importante. Le temps ensoleillé de l’automne a prolongé la saison de pâturage. Vu la bonne situation de l’approvisionnement, l’assemblée de l’ASNF a décidé de maintenir le prix des balles de foin séché et chargé départ ferme entre 29 et 32 francs. Suite à la proposition d’un membre de l’association, les négociants présents à l’assemblée ont renoncé à fixer un prix indicatif pour le foin indigène séché au sol. C’est donc le prix du jour qui s’applique. Il a du reste été décidé la même chose pour la paille pressée en grandes balles et chargée départ ferme. En revanche, le prix des petites balles de paille chargées départ ferme reste de 18 fr. le kg. De manière générale, aucun des prix décidés ne s’entend livré à la ferme, car cette pratique reviendrait à faire dépendre le prix de la distance.

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Commentaire de marché Bétail d’étal très bien, veaux d’étal un peu moins

01.11.19 | Jusqu’à fin octobre, les taureaux de classe T3 se sont vendues en moyenne 38 centimes plus cher au kg poids mort (PM) que pendant la même période de 2018. L’année 2019 a commencé avec un prix relativement bon de 8 fr. 80 le kg PM pour les bêtes de classe T3. Durant les trois premiers trimestres, la production de viande exprimée en poids a baissé de 6,5 % pour les taureaux et de 0,6 % pour les génisses, mais elle a augmenté de 4 % pour les bœufs. L’année 2020 s’annonce bonne pour le bétail d’étal. En moyenne annuelle, le prix des veaux d'étal au kg PM est resté jusqu’ici inférieur de 65 ct. à celui enregistré pendant la même période de 2018. Le prix des veaux, qui s'élevait à 14 fr. 60 pour les bêtes de classe T3 début 2019, s’est effondré à 12 fr. 30 fin mai. Sur les trois premiers trimestres, la production de viande de veau s’est établie en retrait de 1,7 % par rapport à la même période de 2018. Les prix des vaches de classe A3 dépassent d’un centime ceux de 2018 à l'heure actuelle. Les vaches de classe T3 affichent une hausse de 4 ct. Durant les trois premiers trimestres de 2019, la production de viande de vache est restée à peu près au même niveau (+0,1 %) qu’en 2018 pendant cette période. Fait notable, beaucoup de vaches ont été abattues au cours des cinq premiers mois de 2019, puis la production de viande de vache a diminué à partir de juin. Les perspectives s’annoncent excellentes pour les vaches, le cheptel est petit. Fin septembre, il y avait 15 000 vaches de moins qu’il y a un an.

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Commentaire de marché Viande de volaille

30.08.19 | Les annonces concernant les volumes des ventes de viande de volaille suisse traduisent toujours une légère croissance dans l’ensemble en 2019 (+0,5 % jusqu’à fin juin selon Agristat), mais de fortes différences existent d’une organisation de commercialisation à une autre. Certaines enregistrent des taux de croissance à deux chiffres, tandis que d’autres restent dans le positif ou annoncent des baisses. Après des mois d’avril et de mai plutôt frais et peu propices aux grillades, le temps radieux de juin et de juillet a fait bondir, à plusieurs reprises, les ventes de viande à griller. Les morceaux de volaille à griller ont bénéficié d’une demande très dynamique dans tous les canaux de vente. Il est à espérer que les soirées d’été restantes pourront encore doper la demande en volaille et en morceaux à griller suisses chez les consommateurs. Sur le marché, la situation demeure réjouissante en dépit de la baisse saisonnière des ventes. Il est aussi intéressant de constater que les entreprises de transformation ressentent toujours une demande accrue en produits de volaille meilleur marché. La diversité des produits développés et les étapes de transformation optimisées permettent aussi de répondre à cette demande de façon constante. Les mises à l’engrais des poussins prévues en juillet, août et septembre se révèlent plus ou moins aussi hétérogènes que les chiffres des ventes. Les prévisions tablent en grande majorité sur une quantité égale à l’année précédente, ou en léger recul.

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Commentaire de marché Une certaine retenue est de mise

07.06.19 | À un prix de 4 fr. 50 pour les porcs, éleveurs et engraisseurs s’en sortent, alors qu’un prix de 4 fr. 00 le kg PM permettrait de couvrir les charges spécifiques, hors salaire calculé. La dernière fois que les porcs coûtaient 4 fr. 50 remonte à 2014. À l’heure actuelle, le prix d’un goret tourne autour de 180 francs, si bien que les engraisseurs devront obtenir un prix semblable dans quinze semaines, c’est-à-dire cet automne. Fort heureusement, l’offre en gorets n’augmente pas malgré une demande soutenue. L’approvisionnement indigène ne doit pas dépasser 92 %, il s'agit là de la condition sine qua non pour que les détenteurs de porcs puissent produire de façon rentable pendant une période prolongée. Les semaines avec moins de jours d'abattage, comme à Noël ou à Pâques, la baisse de la production indigène contribue à éviter des accumulations. Cela ne fonctionne cependant que si la production indigène n’excède pas 92 %. Outre l’approvisionnement du marché, ce sont les libérations d’importation qui requièrent de se montrer prévoyant et de tenir compte du marché. Il y a assez de places d’engraissement à l’heure actuelle, les places excédentaires ne devraient pas pousser les éleveurs à accroître la production. En effet, la production progresse encore, alors que la consommation poursuit toujours son recul. Les ventes d'aloyaux peinent à décoller comme souhaité ces jours-ci. Des bonnes ventes de viande de grillade dans les semaines à venir feront du bien au marché tout entier.

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