L’année 2024 s’est à nouveau révélée être une année de production très difficile dans le domaine végétal. La production animale était également en baisse par rapport à l’année précédente. Au total, l’énergie métabolisable par l’humain provenant des denrées alimentaires indigènes a diminué de 6 %. Une faible production indigène combinée à une augmentation des importations conduit inévitablement à une faible part de la consommation indigène (taux d’auto-approvisionnement) : affichant 50 %, ce taux a atteint en 2024 un nouveau record à la baisse. La consommation alimentaire par habitant a également légèrement diminué en 2024. Les causes de cette situation, en particulier le tourisme d’achat, seront discutées ainsi que le constat que la consommation de produits d’origine animale ne continue pas de diminuer, malgré de nombreux efforts dans ce sens.