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En direct de l’USP n° 49 (04.12. – 08.12.2017)

Note de la semaine

Comme c’est le cas malheureusement chaque année, des débats ont actuellement lieu au Parlement en ce qui concerne le budget agricole. Ainsi, le Conseil fédéral avait prévu d’économiser environ 100 millions de francs malgré le maintien de crédit-cadre 2018 – 2021 sur les mêmes chiffres que pour la période 2014 – 2017. Les modifications décidées ces jours par le Parlement permettent à l’agriculture de perdre moins qu’initialement prévu. Il est donc irritant de lire à nouveau que les paysans vont obtenir plus d’argent suite aux débats parlementaires.


 

Séminaire AgroCleanTech

AgroCleanTech a organisé à Berne un séminaire consacré à la production alimentaire et à la protection du climat. Huit orateurs issus de la politique, de la recherche et du secteur agroalimentaire ont montré comment une production respectant le climat modifiait le travail des agriculteurs et de quelles manières des mesures pouvaient être mises en oeuvre tout au long de la chaîne agroalimentaire. L’agriculture a comme tâche de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 0,8 à 1,25 millions de tonnes d’équivalent CO2 d’ici à 2030. Quelques initiatives allant dans ce sens existent déjà (Aaremilch, Nestlé, AgroCO2ncept, IP-Suisse, AgroCleanTech). Il manque toutefois encore suffisamment de mesures adaptées à la pratique. En conclusion, la protection du climat en agriculture est une tâche complexe nécessitant un engagement de tous les acteurs.

Projet „Reprise d’exploitation 360°“

Ce projet de la HES de Zollikofen a pour but de donner aux conseillers agricoles les outils permettant que le changement d’exploitant se passe au mieux. En plus de la préparation des documents obligatoires, d’autres facteurs jouent un rôle essentiel, notamment les aspects sociaux. Agriexpert est représenté au sein du groupe d’accompagnement et participe ainsi à l’avancement du projet.

Statistiques de la semaine

En moyenne durant l’année 2017, la Suisse a exporté du fromage coutant 37% ou 2,36 francs de plus par kilo que les fromages importés. La raison principale en est l’appréciation régulière du franc par rapport à l’euro. Ainsi, en 2016, le cours de l’euro était 34% inférieur à celui de 2007.