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Points de vue
Points de vue Initiatives phytos extrêmes : tous aux urnes le 13 juin !

17.05.21 | La votation du dimanche 13 juin sur les initiatives aux conséquences majeures pour l’agriculture approche à grands pas. Dans tout le pays, l’engagement non seulement des agricultrices et agriculteurs ou des organisations agricoles, mais aussi de nombreux alliés contre ces initiatives phytos extrêmes est immense. L’investissement et la créativité sont fantastiques. Un grand merci à tous ! Jusqu’à présent, rares ont été les initiatives populaires d’une telle ampleur pour l’ensemble de la production alimentaire en Suisse. L’acceptation tant de l’initiative pour une eau potable propre que de celle pour une Suisse libre de pesticides de synthèse aurait des conséquences dévastatrices pour l’industrie alimentaire, les zones rurales et, en fin de compte, l’économie et la société dans leur ensemble. C’est pourquoi il est important de se battre pour un double non et de tout donner jusqu’au 13 juin. Ces jours-ci, les citoyens suisses reçoivent le matériel de vote. La campagne de votation contre les deux initiatives phytos extrêmes entre donc dans sa phase finale. En plus du travail de persuasion, une mobilisation exemplaire est plus que jamais nécessaire. Pour obtenir la majorité à la fois du peuple et des cantons, nous sommes tributaires de chaque voix. Nous devons non seulement convaincre les citoyens de voter deux fois contre ces initiatives, mais aussi d’envoyer leur bulletin de vote ou de se rendre aux urnes. Pour ce faire, un travail de motivation doit être mené au sein de la famille et du voisinage, parmi les amis, les connaissances, les clients et les partenaires commerciaux, dans les villages tout comme en ville. Chaque occasion doit être saisie ! La situation initiale est idéale : nos familles paysannes et l’agriculture indigène jouissent d’une excellente sympathie auprès d’une grande majorité de la population. Ceci représente une base solide sur laquelle nous pouvons nous appuyer. Les partisans des initiatives tirent à boulets rouges sur le lobby agricole en suscitant la peur, en exagérant le moindre geste et même en déviant l’interprétation des textes soumis au vote. De notre côté, en revanche, nous pouvons baser notre argumentation sur des faits concrets. L’acceptation de ces initiatives entraînerait une réduction de la production indigène, une augmentation des importations et du gaspillage alimentaire, une perte de valeur ajoutée, une disparition d’emplois et un renchérissement des aliments. Qui plus est, l’initiative sur l’eau potable ne donnera lieu à aucune plus-value pour l’environnement ni pour l’eau, mais aurait au contraire des effets contre-productifs. Le soutien des personnes des villes et des agglomérations que nous parvenons à rallier à notre cause nous est particulièrement précieux. Le résultat des deux enquêtes déjà réalisées montre aussi qu’un fort travail de persuasion reste à effectuer surtout auprès des retraités des zones urbaines. « Chaque double non compte » : tel doit être le mot d’ordre d’ici au 13 juin.

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Communiqués de presse
Communiqués de presse Nous ne tolérerons pas la destruction !

12.05.21 | La campagne de votation sur les deux initiatives phytos extrêmes se déroule sous haute tension. Des affiches, des bâches et des éléments paysagers installés par les opposants sont détruits ou saccagés. L’alliance appelle les deux parties à rivaliser avec des arguments et à respecter la liberté d’expression.

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AGRISTAT Actuel
AGRISTAT Actuel Agristat « Actuel » 04-21 : Bilan fourrager 2019 (Kopie 1)

10.05.21 | En 2019, les aliments fourragers disponibles ont diminué de 1,7 % par rapport à l’année précédente, se plaçant à 7 784 000 tonnes de matière sèche. Les 1 858 000 tonnes d’aliments concentrés disponibles lors de l’année sous revue représentent la majeure partie des fourrages commercialisables. Les produits non commercialisables sont surtout constitués de fourrages de base, dont la quasi-totalité est destinée à l’alimentation du bétail consommant du fourrage grossier. En 2019, pas moins de 5 927 000 tonnes d’aliments pour animaux, soit 76,1 % de la consommation totale, appartenaient à cette catégorie. Cette même année, la part de la production intérieure a quelque peu augmenté, fournissant 84,3 % du fourrage disponible total. L’approvisionnement en sous-produits issus de la culture des champs s’est révélé plus élevé que l’année d’avant. En outre, les fourrages grossiers et le maïs d’ensilage ont également donné de bonnes récoltes.

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En direct de l'USP En direct de l’USP n° 18 (3.5. – 9.5.2021)

10.05.21 | Selon une étude d’Agroscope, avec l’initiative « eau propre », le lait destiné à la commercialisation et la production bovine diminuerait de respectivement 5% à 10% et 10% à 20% car le cheptel bovin reculerait. Nous importons déjà actuellement chaque année près de 30'000 carcasses bovines. Ce chiffre passerait à 50'000 avec cette initiative.

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Non à l'initiative végi absurde

Herren prévoit une alimentation végi dictée par l’État. En effet, selon l’initiative, c'est la seule manière en Suisse d'atteindre le taux d’auto-approvisionnement de 70 % demandé. De plus, l'initiative est un coup de force : il y a trois ans, la population votante a rejeté une première initiative au contenu similaire, présentée sous un autre titre. Actuellement, de nombreux projets sont déjà en cours pour rendre l'agriculture suisse encore plus durable. 

Le revenu des familles paysannes

Le revenu d’une main-d’œuvre familiale est beaucoup plus faible dans l’agriculture que dans les autres secteurs économiques de la même région. En moyenne, ce revenu est inférieur à 5000 francs par personne et par mois pour un travail qui, selon les statistiques officielles du travail, représente entre 60 et 66 heures par semaine. Cette situation remet en question la durabilité économique et sociale des familles paysannes de Suisse. En effet, un revenu insuffisant ne permet pas d’investir et donc de développer son exploitation.

Le Brunch du 1er août : devenez prestataire !

Le revenu d’une main-d’œuvre familiale est beaucoup plus faible dans l’agriculture que dans les autres secteurs économiques de la même région. En moyenne, ce revenu est inférieur à 5000 francs par personne et par mois pour un travail qui, selon les statistiques officielles du travail, représente entre 60 et 66 heures par semaine. Cette situation remet en question la durabilité économique et sociale des familles paysannes de Suisse. En effet, un revenu insuffisant ne permet pas d’investir et donc de développer son exploitation.

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