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Les actualités les plus récentes

Vous trouverez ci-dessous les dernières informations publiées par l’Union suisse des paysans.
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Prises de position 23.12.19 Consultation : Module de l’aide à l’exécution « Protection des eaux souterraines : aquifères karstiques et fissurés fortement hétérogènes »

23.12.19 | Bien que n’ayant pas été consultés sur l’objet cité en référence, nous tenons à vous faire part, en tant qu’organi-sation faîtière agricole, de notre position concernant le présent module d’aide à l’exécution. A cet égard, nous déplorons que la publication semble avoir été uniquement élaborée par l’OFEV et les services de protection des eaux, alors que les milieux agricoles sont les premiers concernés par la présente publication. De façon générale, nous saluons la volonté de garantir une protection adéquate des eaux souterraines dans l’ob-jectif d’assurer une eau potable de qualité. La délimitation des zones de protection et les restrictions qui en dé-coulent doivent cependant rester pragmatiques et garantir l’effet escompté, tout évitant des restrictions infon-dées qui entraveraient le développement économique des régions touchées. En outre, nous saluons la référence à la disposition qui stipule que l’on peut renoncer à la délimitation des zones Sh et Sm si tant est que les anciennes zones de protection garantissent une protection au moins équivalente et que ces dernières ne font pas l’objet d’une révision importante. En effet, il n’y a pas lieu de modifier ou d’ajouter des restrictions dans des zones où la menace n’est pas avérée. Chapitre 11, Agriculture Nous déplorons le fait que les terres assolées soient uniquement admises au cas par cas dans les zones Sh alors que ces dernières sont autorisées en zone S2. En outre, la documentation requise pour une autorisation au cas par cas n’est ni claire ni réaliste, notamment la présentation de « mesures nécessaires pour protéger les eaux souterraines ». Nous exigeons alors le maintien de l’autorisation d’exploiter des terres assolées en zone Sh, avec des restrictions liées au mode d’exploitation si nécessaires. Il en va de même pour l’arboriculture et les autres cultures maraîchères qui passeraient de la zone S3 à la zone Sm. Ici aussi, nous demandons l’autorisation de telles cultures, avec restrictions si nécessaires, sans devoir passer par une autorisation au cas par cas exigeant la pré-sentation de « mesures nécessaires pour protéger les eaux ». De façon générale, nous déplorons qu’il soit mentionné que les grandes cultures et la production horticole et maraîchère doivent être réduites autant que possible dans la zone Sm au profit d’une part plus élevée de prairies permanentes. Si l’exploitation de ces dernières ne présente pas un danger pour la protection des eaux, elles n’ont tout simplement pas lieu d’être remplacées. Chapitre 13, Utilisation d’engrais, de produits phytosanitaires et de produits de conservation du bois Nous tenons à souligner que l’index des produits phytosanitaires interdits dans les zones de protection des eaux souterraines n’est pas cohérent. Il s’avère que les interdictions qui s’appliquent à la zone S2 ne semblent pas s’appliquer à la zone Sh. Par conséquent, nous vous demandons de revoir cette liste.

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Communiqués de presse
Communiqués de presse Veaux maigres : le prix indicatif commun a fait son temps

20.12.19 | En 2015, les exploitations de naissance, les commerçants et les exploitations d’engraissement avaient élaboré, sous l’égide de l’USP, un système de prix indicatifs des veaux maigres. L’expérience a confirmé le bien-fondé des classes de qualité introduites avec ce système. Par contre, l’exactitude des prix indicatifs est en partie mise en cause. C’est pourquoi la filière a décidé de cesser la publication des prix indicatifs communs à partir de janvier 2020. Les représentants des exploitations de naissance publieront leur propre prix indicatif à l’avenir. Les engraisseurs publieront eux aussi leur propre prix indicatif, de concert avec les commerçants.

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En direct de l'USP En direct de l’USP n°50 (09.12 – 13.12.2019)

18.12.19 | Comité Le comité de l’Union Suisse des Paysans a traité de la succession de Jacques Bourgeois, actuellement directeur. Il propose à la Chambre suisse d’agriculture d’élire Martin Rufer, aujourd’hui responsable du département Production, marché et écologie. Par ailleurs, le comité prévoit d’autres changements au sein de la direction à partir du 1er avril 2020. A l’ordre du jour figuraient également les points suivants : état des lieux de différents objets au Parlement (succès au niveau de la loi sur l’expropriation et de la LAT 2, budget 2020 et échec au niveau de la motion Jans), état des lieux sur l’initiative pour une eau potable propre, proposition de réduction d’UGB/ha et protection social des paysannes dans le cadre de la PA 22+, adaptation du Suisse-bilan ainsi que le budget 2020 de l’USP. Le comité a aussi décidé de recommander le oui à la loi sur la chasse et il a élu Alois Huber comme président du Club Agricole de l’Assemblée fédérale.

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Commentaire de marché Le prix du foin demeure stable

13.12.19 | L’Association suisse des négociants en fourrage (ASNF) a maintenu le prix du foin séché départ ferme entre 29 et 32 fr. les 100 kg. À l’occasion de la discussion sur la situation commerciale actuelle, le marché du foin a été jugé calme, l’approvisionnement en fourrages grossiers bon, et la récolte 2019 de foin et de regain très bonne au niveau tant de la qualité que de la quantité. Les négociants en fourrage estiment aussi que nombre de grandes balles de maïs, de pulpes de betteraves sucrières et d’herbe d’ensilage sont disponibles, et que l’offre est suffisamment importante. Le temps ensoleillé de l’automne a prolongé la saison de pâturage. Vu la bonne situation de l’approvisionnement, l’assemblée de l’ASNF a décidé de maintenir le prix des balles de foin séché et chargé départ ferme entre 29 et 32 francs. Suite à la proposition d’un membre de l’association, les négociants présents à l’assemblée ont renoncé à fixer un prix indicatif pour le foin indigène séché au sol. C’est donc le prix du jour qui s’applique. Il a du reste été décidé la même chose pour la paille pressée en grandes balles et chargée départ ferme. En revanche, le prix des petites balles de paille chargées départ ferme reste de 18 fr. le kg. De manière générale, aucun des prix décidés ne s’entend livré à la ferme, car cette pratique reviendrait à faire dépendre le prix de la distance.

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Non à l'initiative végi absurde

Herren prévoit une alimentation végi dictée par l’État. En effet, selon l’initiative, c'est la seule manière en Suisse d'atteindre le taux d’auto-approvisionnement de 70 % demandé. De plus, l'initiative est un coup de force : il y a trois ans, la population votante a rejeté une première initiative au contenu similaire, présentée sous un autre titre. Actuellement, de nombreux projets sont déjà en cours pour rendre l'agriculture suisse encore plus durable. 

Le revenu des familles paysannes

Le revenu d’une main-d’œuvre familiale est beaucoup plus faible dans l’agriculture que dans les autres secteurs économiques de la même région. En moyenne, ce revenu est inférieur à 5000 francs par personne et par mois pour un travail qui, selon les statistiques officielles du travail, représente entre 60 et 66 heures par semaine. Cette situation remet en question la durabilité économique et sociale des familles paysannes de Suisse. En effet, un revenu insuffisant ne permet pas d’investir et donc de développer son exploitation.

Le Brunch du 1er août : devenez prestataire !

Le revenu d’une main-d’œuvre familiale est beaucoup plus faible dans l’agriculture que dans les autres secteurs économiques de la même région. En moyenne, ce revenu est inférieur à 5000 francs par personne et par mois pour un travail qui, selon les statistiques officielles du travail, représente entre 60 et 66 heures par semaine. Cette situation remet en question la durabilité économique et sociale des familles paysannes de Suisse. En effet, un revenu insuffisant ne permet pas d’investir et donc de développer son exploitation.

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